Pourtant, c’est bien en Chine que se trouve cette ville : Macao. Une visite dans cette cité est une véritable expérience déroutante, entre son histoire rocambolesque, son architecture mixte et ses casinos (évidemment).
Avant de partir en Chine :
On ne le répétera jamais assez, mais dès que vous voyagez hors de l’Union Européenne, prenez une assurance voyage et santé !
En effet, la souscription à une assurance peut s’avérer indispensable dans des situations telles que : l’annulation tardive d’un voyage / le rapatriement en cas de problèmes de santé / perte ou vol des bagages etc.
Certes, la souscription à une assurance engendre des frais au moment de la réservation de votre voyage, mais la vie réserve bien souvent des imprévus… Mais quelques dizaines d’euros deviendront anecdotiques face à une situation inattendue (voire dramatique : accident, hospitalisation, décès d’un proche).
Portugal + Chine = Macao :
Macao a une histoire étonnante puisqu’elle fut la dernière colonie européenne implantée en Asie. En effet, Macao n’a été officiellement rétrocédée à la Chine qu’en 1999, et fête donc cette année les 20 ans de son indépendance.
Elle est, à l’instar de Hong-Kong située à 1 heure de là, une région administrative spéciale avec un gouvernement autonome qui lui permet de se bâtir sur une législation différente de celle du gouvernement de Pékin. Si Hong-Kong a décidé d’utiliser cet avantage en devenant un haut-pôle financier, Macao a choisi un autre chemin, celui des casinos et du commerce de luxe.
Mais limiter Macao à ses établissements de jeu serait très réducteur, car la ville a bien plus à offrir, et notamment du fait de ses 400 ans d’occupation portugaise.
En conséquence, l’influence des Portugais se retrouve dans bon nombre de bâtiments et de quartiers de la ville. Le plus fameux de ces endroits est sans aucun doute le Square Senado, où les influences européennes et asiatiques se mélangent en un mix qui n’existe nulle part ailleurs, avec une architecture et des couleurs clairement européennes mais une population et des commerces asiatiques.
Une autre preuve de cette influence européenne sur la ville est le nombre impressionnant d’églises s’y trouvant et que l’on peut visiter. La plus fameuse d’entre elles est celle que l’on appelle désormais les ruines de Saint-Paul.
En effet, il ne reste plus que la façade de cet édifice autrefois grandiose. Il n’y a donc ni murs, ni intérieur, mais seule une devanture avec quelques statues et porches marquant l’emplacement d’anciens vitraux. L’église et le collège qui la bordait ont brûlé en 1835, et seule la façade avant a résisté et se tient toujours debout aujourd’hui, pour le bonheur des touristes.
Des casinos flambant neufs et des quartiers historiques :
Bien sûr, un passage par Macao sans se rendre dans un casino serait dommage, car, tenez-vous bien, le chiffre d’affaires des casinos est ici 4 fois supérieur à celui de Las Vegas, les Chinois se rendant avec plaisir dans ce lieu différent du reste de leur pays et où ils peuvent jouer en toute légalité sans crainte de « perdre des points » aux yeux de leur gouvernement.
Ici, le jeu privilégié est le baccarat, mais les autres classiques des casinos sont également présents, et notamment le poker au Wynn Macau, qui a réussi à se forger une solide réputation dans le monde très compétitif du Texas Hold’em et est désormais reconnu comme abritant une des meilleures salles de la planète !
La nourriture est aussi un des éléments très intéressant de Macao, puisque là encore la colonisation portugaise a laissé des traces. Le plus fameux des mets de la ville est la tarte aux œufs portugaise. Il s’en vendrait autour de 13 000 par jour, c’est dire son succès.
C’est un plat simple et idéal pour manger tout en se baladant dans les autres quartiers réputés de la ville comme le village d’Old Taipa et ses maisons coloniales qui traduisent l’ancienneté de la ville, ou devant le temple de A-Ma qui aurait donné son nom à la ville et qui est le plus vieux temple de la cité, ou encore dans l’incroyable galerie commerciale qu’est le Fisherman’s Wharf où trône un Colisée qui n’a pas à rougir devant celui de Rome et où d’autres merveilles architecturales s’accumulent entre les restaurants et les magasins.
Et si la Chine peut parfois véhiculer une image d’austérité et qu’elle est souvent incomprise (ce qui est bien dommage), Macao peut presque être définie comme son opposé, avec une liberté de ton, un décor à l’européenne, une histoire inédite et des casinos, encore et toujours.