En avant pour un voyage culinaire à travers 10 plats incontournables à déguster dans l’Est canadien…
Et quoi de plus évident que de commencer par LE plat le plus célèbre de cette partie du Canada : la Poutine et ses nombreuses variantes !
La Poutine :
- Poutine québécoise :
La poutine québécoise est sûrement le plat canadien le plus connu des européens… Pourtant il n’existe pas une poutine mais bien DES poutines à travers tout le Canada. La poutine québécoise est assez récente (sur les tables canadiennes depuis les années 1950) et son origine est très controversée. Nombreux sont les villages qui prétendent l’avoir inventée.
La recette est simple et efficace : des frites recouvertes d’une sauce brune et beaucoup de fromage ! Il existe de nombreuses variantes de ce plat avec différentes sauces.
Copieuse et rapide à manger, pas chère et facile à trouver, la poutine québécoise ravira la plupart des papilles… A gouter au moins une fois dans sa vie :)
- Poutine râpée (ou poutine acadienne) :
Au Nouveau-Brunswick, la Poutine diffère de celle du Quebec autant par son aspect que par son goût. Il s’agit d’une boule constituée d’un mélange de pommes de terre cuites et crues dans laquelle est insérée de la viande (de porc le plus souvent). La boule est ensuite bouillie pendant trois heures. Elle peut être dégustée avec du sel et du poivre, du sucre ou du sirop d’érable.
La poutine râpée, aussi appelée « cerveau de singe », est considérée comme le plat national des Acadiens. Son origine remonterait bien avant la poutine québécoise et viendrait d’Allemagne.
Son visuel peut paraitre repoussant car la pomme de terre crue s’oxyde rapidement, ce qui lui donne une couleur grise. Certains restaurants ajoutent un colorant pour ne pas dégouter les touristes. Sa texture est également assez particulière, difficile à décrire, en général on adore ou on déteste…
Je n’en dis pas plus, à vous d’aller goûter ce plat pour le moins original !
- Poutine à trou :
Encore une poutine ! Mais cette dernière est en fait un dessert. On pourrait comparer la poutine à trou à une tarte aux fruits (façon tarte tatin) sauf que celle-ci est renversée et, comme son nom l’indique, présente un trou en son centre. Cuite au four, elle est servie chaude dans une assiette napée de sirop.
Ce dessert est un délice pour ceux qui aiment le sucre. On la retrouve principalement dans le sud du Nouveau-Brunswick.
La Ploye acadienne :
Toujours dans les desserts, la Ploye est une simple galette de sarrasin mais qui a une histoire différente de nos crêpes et galettes bretonnes !
La Ploye est issue de l’héritage Madawaskayen, son nom original vient du son que produit la pâte lorsqu’elle est mélangée lors de la préparation « ploye, ploye, ploye ».
Cuite à la poêle comme une crêpe, sa particularité est qu’elle ne se retourne pas, seul un côté est cuit sur la poêle. Dans la culture acadienne, la Ploye est présente à tous les repas et remplace le pain. On peut la manger salée ou sucrée !
Ne soyez pas jaloux les bretons et venez goûter la ploye acadienne, c’est un délice !
La Queue de castor :
Le castor, un des emblèmes du Canada ! Mais alors ça se mange ? Rassurez-vous, il ne s’agit pas ici de cette mignonne petite bête…
La queue de castor (ou beaver tails) est en fait un dessert constitué d’une pâte que l’on étire de façon à ressembler à une queue de castor. La pâte est ensuite recouverte de diverses garnitures sucrées (sirop d’érable, chocolat, sucre, cannelle…).
Il s’agit d’une recette familiale ancestrale transmise de générations en générations qui a fini par être connue du public dès 1978.
Le Pâté chinois :
Comme pour la queue de castor, son nom peut induire en erreur car il ne s’agit ici ni de pâté, ni d’une spécialité chinoise ! Son origine reste incertaine mais il y aurait tout de même un lien avec l’Asie. La théorie la plus populaire dit que les ouvriers asiatiques auraient inventé cette recette lors de la construction de la voie ferrée pancanadienne.
Mais au final c’est quoi ce pâté chinois ? On pourrait comparer ce plat à notre Hachis Parmentier puisqu’il s’agit d’une succession d’étages de viande hachée, de maïs et d’une purée de pommes de terre qui recouvre le tout.
Vous l’aurez compris c’est un plat lourd et copieux, mais qu’est-ce que c’est bon !
Le Homard :
La pêche au homard est un des piliers de l’économie des régions des Maritimes à l’Est du Canada. Vous n’aurez donc aucun problème à trouver un restaurant qui en sert. Au sud du Nouveau-Brunswick, Shédiac est la capitale du homard, un homard géant vous accueille d’ailleurs à l’entrée du village, vous ne pourrez pas le rater !
Il n’y a pas de recette particulière, le homard se mange chaud ou froid après avoir été bouilli, on peut l’agrémenter d’une sauce à l’ail ou autre. Bien moins cher que chez nous en France, il serait dommage de ne pas en profiter lors d’un séjour au Canada.
Le Pouding-chômeur :
Quel drôle de nom encore, mais d’où vient l’inspiration des canadiens pour les noms de leurs plats traditionnels ?!
Le pouding-chômeur est le dessert préféré des québécois. Son origine remonte à la grande crise de 1929 où les familles devaient se nourrir avec peu d’ingrédients et pour pas cher. La recette simple et économique du pouding-chômeur s’est rapidement propagée dans les milieux défavorisés de Montréal.
En effet la recette est très simple puisqu’elle contient seulement quatre ingrédients : farine, beurre, lait et sucre. Il s’agit en fait d’un gâteau cuit dans un sirop de sucre qui va imbiber le tout. Un vrai régal !
La Râpure :
La Râpure est un plat de fête ! On la retrouve principalement en Nouvelle-Écosse et sur l’Ile-du-Prince-Edouard.
Il s’agit d’un plat au four constitué de porc, d’œufs et de pommes de terre râpées et en purée.
Le Fricot :
Simple mais efficace surtout pour se réchauffer lors des longs hivers froids, le fricot n’est rien de plus qu’une soupe à base de pommes de terre, de viande, de divers légumes et de petits morceaux de pâte.
Un plat typiquement acadien et délicieux.
Voilà vous savez tout… maintenant il ne vous reste plus qu’à partir découvrir cette partie du Canada et ses nombreux atouts :)